Barcelos,
agréable petite ville du nord du Portugal, à l’actif marché
agricole, est un centre réputé de fabrication d’objets utilitaires
et décoratifs en céramique, dont des coqs de toutes tailles
aux riches décorations, qui illustrent la légende d’un volatile
devenu symbole de la ville puis emblème touristique du pays. L’histoire,
reproduite dans tous les guides touristiques, imprimée sur toutes
sortes de supports, s’est évidemment diversifiée avec le
temps en une foule de versions et de variantes. En voici deux, recopiées
sur des cartes postales :
Pendant un dîner
chez un riche propriétaire de Barcelos une partie de l'argenterie
fut volée et un des invités fut accusé du fait. Il
fut jugé coupable par la cour. En dépit des preuves accablantes
contre lui, il clama son innocence. Le Magistrat donna à l'accusé
une dernière chance de se justifier. Voyant un coq dans un panier
près de lui, l'accusé dit: « Si je suis innocent, le
coq chantera! ». Le coq chanta et le prisonnier fut libéré.
-oOo-
Une certaine fois à
Barcelos, une petite ville du nord du Portugal, un homme fut condamné
au gibet. Convaincu de son innocence et pour la prouver, il implora Notre
Dame de faire un miracle. Et, pour dernier vœu, il demanda à être
reçu par son juge. Celui-ci le reçut dans sa salle à
manger ; et alors, le condamné, dans un inattendu défi à
la Providence, voyant un coq braisé sur la table du juge, jura que
le coq se lèverait et chanterait pour prouver son innocence. Aussitôt
dit, aussitôt fait, le coq se leva en chantant vibrement.
Cette légende
est passée de génération en génération
et le typique et bien connu « Coq de Barcelos » est devenu
ainsi un symbole de foi, de justice et de bonne chance.